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《法國波爾多右岸列級酒莊評級涉造假》法國記者踢爆評級機制荒謬,泊車位大小都關事!

(2014-04-14 13:19:50)
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文化

紅酒控

美食

法國聖愛美隆(Saint Emilion)是著名波爾多葡萄酒產區,但法國記者薩波塔(Isabelle Saporta)近日在其新書中踢爆~產區的酒莊評級機制並不公平,連酒莊的停車場大小等都是評級考慮因素!


http://mmbiz.qpic.cn/mmbiz/cyMVc6VNdVvnL8GcEORNT9fcIoLMYhnFAIvnJicq2iaBaDX3ic1sZ5eLUpQtCmTCsV7fiaIH6KpZTaJibKdjxRibw0xA/0


車場大細都計分


Isabelle Saporta在新書《Vino Business》指,葡萄酒的品質只佔酒莊總評分三成,其他「荒謬」評分準則包括酒莊停車場大小、會議室舒適程度、酒莊建築等。


書中又指出~酒莊會賄賂酒評家以確保獲得好的評價,曾有葡萄酒評家甚至索價五千歐元(約五萬港元),為酒莊寫好酒評。此外,評級機制主要由一些有財力的酒莊控制,他們透過操縱評級標準,確保自己的酒莊列為最頂級。


該評級機制為分辦葡萄酒質素的終極指南,產區內最佳的4支紅酒會評為A級,其次的18支為B級,再其次的64支會落入第三級。


酒莊Chateau Angelus的紅酒因2012年獲評A級,最近一批紅酒的價格便升了23%,每枝賣210歐元。


不過當地產區酒莊協會總監比納爾(Franck Binard)反駁薩波塔指,評分應考慮一籃子因素,如酒莊的聲譽、土壤、基建、釀酒方式等,而並非只著眼於味道。


《Vino Business》原文版本:


Isabelle Saporta : "À Bordeaux et en Champagne, il existe une culture de l’omerta"

Dans son livre Vinobusiness, disponible le 5 mars, la journaliste Isabelle Saporta brosse un portrait très sombre du monde des grands vins, notamment à Saint-Émilion et en Champagne. Conflits d’intérêts, pesticides, menaces, coups tordus : aux yeux de l’auteure, la vie de vigneron n’a rien d’un long fleuve tranquille…

Date de publication : 04/03/2014 à 15:05

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Isabelle Saporta, journaliste et auteure de Vino Business : "Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de limite maximale de résidus de pesticides dans nos vins".



La RVF : L’image que vous donnez du milieu du vin et des vignerons est très violente, on a le sentiment d’évoluer sur un champ de bataille…
Isabelle Saporta : Effectivement ce milieu est dur, tout simplement parce qu’il y a beaucoup d’argent en jeu et qu’il répond à ses propres règles. Je ne connais pas d’autres secteurs en France où l’on s’exonère autant des règles. L’INAO (Institut National de l’origine et de la qualité) qui se veut un gendarme impartial, valide un classement qui n’est pas dans les clous (celui de Saint-Émilion, ndlr). En France par exemple, on impose à la filière des fruits et légumes une limite maximale de résidus de pesticides, une contrainte à laquelle échappe le vin.

La RVF : Votre livre donne l’impression que le classement de Saint-Emilion a été imposé par une mafia. 
Isabelle Saporta : C’est devenu un classement business. L’idée initiale de refaire le classement tous les dix ans partait d’un bon sentiment. Mais dans les faits cela ne peut pas fonctionner parce qu’il y a trop d’argent en jeu.

La RVF : Vous attaquez beaucoup Hubert de Boüard, co-propriétaire d’Angélus et en charge de nombreuses responsabilités dans les instances viticoles régionales et nationales. À vos yeux, c’est "Hubert Corleone", le parrain de Bordeaux…
Isabelle Saporta : Hubert de Boüard exerce ou a exercé les responsabilités de président du comité régional de l’INAO, membre du comité national de l’INAO, ainsi que président du syndicat des vins de Saint-Émilion, président des premiers grands crus classés de Saint-Émilion, premier jurat et président de la Jurade de Saint-Émilion… Lorsque vous l’interrogez sur le poste qu’il occupait à l’INAO à l’époque du classement, il est bien embêté. En effet, il participait aux réunions de l’Inao visant à préparer le classement de Saint-Émilion alors qu’il était lui-même candidat avec son Château Angélus. Pour s’expliquer, il se cache derrière un prétexte, assurant qu’il était obligé de siéger à toutes les séances, faute de quoi il aurait perdu son siège à l’Inao. Je ne comprends pas comment un homme aussi intelligent n’a pas pensé de lui-même à démissionner. Selon lui le classement est juste parce que la commission d’examen était composée de personnes extérieures à Bordeaux. Or c’est faux, Hubert de Boüard les connaissait toutes. Tout semblait joué d'avance, les dossiers seraient arrivés ficelés à la commission et il n'était pas très compliqué de deviner qui serait promu.


"C'EST LA PREMIÈRE FOIS QUE JE FAIS UNE ENQUÊTE QUI DONNE LIEU À AUTANT DE PRESSIONS"


La RVF : Votre livre dénonce surtout les turpitudes de Saint-Émilion. Les autres vignobles de France et de l’étranger échappent-ils aux affaires, aux zones d’ombre ?
Isabelle Saporta : J’ai souhaité porter mon attention sur Bordeaux, parce que c’est la région viticole, avec la Champagne, qui génère le plus d’argent et qui a une réputation internationale. J’ai privilégié la Rive droite parce qu’il existe encore des petites propriétés familiales qui n’ont pas encore disparu dans une logique financière. Je voulais également souligner le décrochage entre les appellations prestigieuses comme Saint-Emilion et les autres comme Côtes du Castillon.

La RVF : Comment avez-vous été accueillie à Bordeaux ? Et en Champagne ? 
Isabelle Saporta : Bordeaux est un milieu très fermé et la Champagne plus encore. Ceux qui ont accepté le plus aisément de répondre à mes questions ne sont pas nés dans le sérail : Jean-Luc Thunevin et Stéphane Derenoncourt par exemple. Aujourd’hui ils sont considérés comme les seigneurs du royaume, mais au départ ils n’étaient que des outsiders.

La RVF : En quoi la Champagne est-elle plus fermée que Bordeaux ? 
Isabelle Saporta : L’omerta est plus pesante en Champagne qu’à Bordeaux. À Bordeaux les langues finissent toujours par se délier, en Champagne c’est plus compliqué. C’est un petit monde où tout le monde se tient par la barbichette et où il est de bon ton de fermer sa gueule. Dans cette région, mis à part Jacques Beaufort, les intervenants n’ont pas souhaité apparaître dans le livre.

La RVF : Votre livre comprend de nombreux témoignages anonymes. Vos interlocuteurs vivent-ils dans la peur ? 
Isabelle Saporta : C’est très compliqué pour eux. Ils peuvent faire l’objet de représailles commerciales s’ils dépendent de la place de Bordeaux. Tous les gens qui ont accepté que leur nom soit cité ont atteint un niveau de notoriété et d’influence qui les protège. J’ai reçu des appels tard le soir de personnes qui m’ont demandé de renouveler ma promesse de ne pas écrire leur nom. Il y a une culture du secret et de l’omerta. J’ai moi-même reçu des menaces de plaintes. C’est la première fois que je fais une enquête qui donne lieu à autant de pressions. Selon moi, un bon journaliste se doit de porter le couteau dans la plaie.


"L'INAO MANQUE D'INDÉPENDANCE"


La RVF : Vous dénoncez les nombreux dysfonctionnements de l'Inao. Faut-il en finir avec les appellations d'origines contrôlées ?
Isabelle Saporta : L’INAO part d’un bon sentiment : mettre en valeur la richesse et la diversité de nos terroirs. C’est une mission honorable. Mais aujourd’hui elle est aux mains de quelques puissants qui l’utilisent pour leurs intérêts. Pour être efficace, l’INAO doit se poser en gendarme indépendant de la qualité de nos vins.

La RVF : Que reprochez-vous concrètement à l’INAO ?
Isabelle Saporta : Son manque d’indépendance ! Il n’y a pas d’autre endroit au monde où vous pouvez siéger au conseil qui préside le classement de Saint-Emilion tout en étant propriétaire d’un château qui sera réévalué de 200 millions d’euros, d'après les chiffres deChallenges, s’il est classé ! Il faut remettre de la déontologie au cœur du système. 

La RVF : Il y a eu beaucoup d'excès dans l'usage des pesticides dans le vignoble, comme dans toute l'agriculture française d'ailleurs. Mais le vignoble, via le boom des vins bio, ne se réforme-t-il pas plus vite que d'autres secteurs pollueurs ou empoisonneurs, par exemple la viande et ses "minerais" ou l'automobile avec le diesel ? 
Isabelle Saporta : Au printemps, lorsque vous allez à Pomerol, une appellation très prestigieuse, vous voyez les sols rougis au Roundup, un puissant désherbant chimique. Je peux comprendre un viticulteur de l’Entre-deux-mer qui a du mal à joindre les deux bouts et qui décide de traiter ses vignes, mais à Pomerol c’est inadmissible. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de limite maximale de résidus de pesticides dans nos vins. Pourquoi utilise-t-on 20% de produits phytosanitaires pour traiter le vignoble, qui ne représente que 3% des terres agricoles ? C’est une erreur politique de la part des viticulteurs de ne pas réclamer une législation plus stricte concernant l’utilisation de pesticides. Aujourd’hui le consommateur a envie de savoir ce qu’il boit.

La RVF : Mais alors, les grands bordeaux sont-ils du poison ?
Isabelle Saporta : Je considère simplement que les propriétaires de grands crus classés devraient être à la pointe d’une approche bio de la vigne. Ils doivent montrer l’exemple. À Bordeaux, les châteaux font l’autruche, mais ils vont être obligés de réduire l’utilisation des pesticides. La plupart des grands crus classés étant vendus à l’export, si cela ne vient pas pour des raisons philosophiques, cela viendra pour des raisons économiques.


"JE SUIS ÉTONNÉE DE VOIR QUE L'ÉTAT SE MOBILISE POUR ÉCRASER UN SEUL HOMME"


La RVF : Vous écrivez que les résidus de pesticides peuvent disparaître de l’analyse d’un vin.
Isabelle Saporta : Une experte que je cite dans le livre m’a expliqué toutes les méthodes possibles pour faire disparaître les résidus de pesticides. Mais pour qu’il n’y ait pas de pesticide dans un vin, le mieux est encore de ne pas en mettre sur la vigne.

La RVF : Avez-vous suivi l’affaire Giboulot en Bourgogne ?
Isabelle Saporta : Bien sûr ! Je suis étonnée de voir que l’État se mobilise pour écraser un seul homme qui a fait le choix de ne pas traiter ses vignes et qui est en bio depuis des années. Il est en accord avec ses convictions. D’autres vignerons ont acheté les pesticides sans les répandre sur leurs vignes et eux n’ont pas d’ennui. Cet acharnement judiciaire est selon moi disproportionné.

La RVF : À Pomerol, vous évoquez le rôle d'une puissante famille, les Moueix. Vous les accusez de pressions sur Aline Guichard-Goldschmidt, propriétaire notamment du Château Vray Croix de Gay. Pourquoi ne pas leur avoir donné la parole ?
Isabelle Saporta : J’ai tenté à plusieurs reprises de prendre contact avec la famille Moueix, en vain. Seul Christian Moueix a daigné me répondre par mail mais n’a pas souhaité me rencontrer.


"UN VIN D'INVESTISSEUR N'A PAS LA MÊME SAVEUR QUE CELUI D'UN VIGNERON"


La RVF : Faut-il en conclure que les grands héritiers ou les riches investisseurs à Bordeaux sont tous des « pourris » ? C’est parfois le sentiment que l’on a en lisant votre livre. À l’inverse, les petits propriétaires comme Dominique Techer, « vigneron paysan à Pomerol », que vous citez beaucoup, ou Jacques Beaufort en Champagne, sont presque toujours présentés sous un jour vertueux et favorable… 
Isabelle Saporta : Les investisseurs institutionnels savent faire des vins d’exception à des prix exorbitants. Est-ce que leurs grandes étiquettes valent ce prix là ? Je ne le pense pas. Sans parler de Dominique Techer, je trouve triste qu’un homme comme Michel Rolland ne puisse pas garder son Château Le Bon Pasteur dans le giron familial. Cette bulle spéculative foncière peut éclater à tout moment. Je suis de l’avis de Gérard Margeon, sommelier du groupe Ducasse, qui considère « qu’un vin d’investisseur n’a pas la même saveur que celui d’un vigneron. » Le vin perd son âme. Le viticulteur apporte de la sensibilité aux vins qu’il produit. 

La RVF : Cette enquête vous a-t-elle dégoûtée du vin ?
Isabelle Sporta : Non absolument pas, au contraire ! J’ai rencontré des gens formidables passionnés par leur métier. J’ai trouvé ces gens d’une intelligence redoutable, même si certains sont machiavéliques. J’ai été touchée de voir Stéphane Derenoncourt ravagé après le passage de la grêle sur son Domaine de l’A, en Côte de Castillon. Je considère cependant que les instances viticoles doivent être plus respectueuses de la République française.

La RVF : Et le goût du vin ? Vous n’en parlez guère. 
Isabelle Saporta : J’aime le vin, j’ai toujours aimé le bordeaux et le bourgogne. Je considère qu’il n’y a pas de bon dîner sans un verre de vin. J’aime la bonne chère. Grâce à Jean-Luc Thunevin, Michel Rolland ou Stéphane Derenoncourt, j’ai beaucoup appris sur le vin. Ces hommes ont un talent indéniable. Ils m’ont ouvert un monde, à la fois de raffinement et de cruauté. 

La RVF : Aviez-vous des a priori sur ce monde avant d’écrire votre livre ? 
Isabelle Saporta : Avant d’enquêter, je me mets toujours dans la peau du consommateur. Je pars d’une feuille blanche sans a priori, je décrypte, je vais sur le terrain pour tenter d’en savoir un maximum. J’ai agi de la même façon pour le cochon et pour le vin ! (Isabelle Saporta est également l’auteure du Livre noir de l’agriculture, paru en 2011 chez Fayard).


> Vino Business
Isabelle Saporta
En librairie le 5 mars 2014
Albin Michel, 19 € 

> Sur le même sujet 
Voir l'interview vidéo d'Isabelle Saporta : "Saint-Émilion, un impitoyable Dallas"


資料來源:官網




 

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