加载中…
个人资料
  • 博客等级:
  • 博客积分:
  • 博客访问:
  • 关注人气:
  • 获赠金笔:0支
  • 赠出金笔:0支
  • 荣誉徽章:
正文 字体大小:

新年标准

(2010-12-31 21:11:42)
标签:

杂谈

分类: 葡萄酒品尝

从2011年开始灌装的法国酒将执行以下酒标级别标准:

 

AOC葡萄酒变成AOP葡萄酒(Appellationd'Origine Protegee)

VDP葡萄酒(地区餐酒葡萄酒)变成IGP 葡萄酒(Indication Geographique Protegee)

VDT葡萄酒(日餐餐酒葡萄酒)取消,取而代之的是不标注葡萄品种和年份的Vin de France葡萄酒。

 

 

资料储备 

Depuis le 1er août 2009, les vins de pays sont devenus IGP (Indication Géographique Protégée). Un changement pour le moment passé quasiment inaperçu. Pourtant cette modification de dénomination, prévue dans la réforme de l’OCM, ne sera pas sans conséquence sur le paysage français des 150 vins de pays. Le compte à rebours est lancé pour les ODG qui, pour valider le passage IGP de leur vin de pays, doivent déposer leur dossier à l’Inao entre le 15 mai 2010 et juin 2011 au plus tard. Le point sur les grandes lignes de cette réforme.

1 Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.

 

2

Cette nouvelle dénomination IGP s’applique à tous les vins de cette catégorie de l’Union européenne. Elle devrait donc aboutir à une harmonisation de la segmentation du marché européen du vin. Précédemment chaque pays de l’Union européenne avait sa propre nomenclature : Vin de Pays en France, Vino de la Tierra en Espagne, Indicazione Geografica Tipica en Italie… Désormais, l’offre communautaire est regroupée en deux catégories pour les vins à indication géographique : les AOP et les IGP. La reconnaissance IGP par l’Union européenne assure également une protection de l’indication géographique à l’échelle internationale à l’instar de ce qui ce fait déjà pour les appellations contrôlées. Ce sigle IGP ne s’applique pas seulement au vin, il concerne beaucoup d’autres produits agro-alimentaires, ce qui, en termes de communication, donne une force de frappe considérable pour la mise en valeur de ce signe auprès des consommateurs.
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
 
3
En contrepartie de ces avantages, les ODG doivent adopter un nouveau système de gestion de leur indication géographique, similaire à celui des AOC. Un cahier des charges doit définir les règles de production de l’IGP (aire de production, rendement, encépagement, conduite du vignoble, techniques de vinification…). Chaque exigence du cahier des charges devra faire l’objet de contrôle, réalisés par un organisme indépendant (organisme d’inspection ou organisme certificateur). Plus le cahier des charges sera détaillé, plus le plan de contrôle sera conséquent. Autre élément important du cahier des charges : la démonstration du lien au territoire. Chaque ODG doit apporter la preuve de la spécificité de ses vins en lien avec son territoire : cela peut être une spécificité en termes de zone géographique, profil produit, d’encépagement, de notoriété, de savoir-faire….
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
Cette nouvelle dénomination IGP s’applique à tous les vins de cette catégorie de l’Union européenne. Elle devrait donc aboutir à une harmonisation de la segmentation du marché européen du vin. Précédemment chaque pays de l’Union européenne avait sa propre nomenclature : Vin de Pays en France, Vino de la Tierra en Espagne, Indicazione Geografica Tipica en Italie… Désormais, l’offre communautaire est regroupée en deux catégories pour les vins à indication géographique : les AOP et les IGP. La reconnaissance IGP par l’Union européenne assure également une protection de l’indication géographique à l’échelle internationale à l’instar de ce qui ce fait déjà pour les appellations contrôlées. Ce sigle IGP ne s’applique pas seulement au vin, il concerne beaucoup d’autres produits agro-alimentaires, ce qui, en termes de communication, donne une force de frappe considérable pour la mise en valeur de ce signe auprès des consommateurs.
En contrepartie de ces avantages, les ODG doivent adopter un nouveau système de gestion de leur indication géographique, similaire à celui des AOC. Un cahier des charges doit définir les règles de production de l’IGP (aire de production, rendement, encépagement, conduite du vignoble, techniques de vinification…). Chaque exigence du cahier des charges devra faire l’objet de contrôle, réalisés par un organisme indépendant (organisme d’inspection ou organisme certificateur). Plus le cahier des charges sera détaillé, plus le plan de contrôle sera conséquent. Autre élément important du cahier des charges : la démonstration du lien au territoire. Chaque ODG doit apporter la preuve de la spécificité de ses vins en lien avec son territoire : cela peut être une spécificité en termes de zone géographique, profil produit, d’encépagement, de notoriété, de savoir-faire….
Ces exigences communautaires pour le passage en IGP sont l’occasion d’une réflexion sur la réorganisation de l’offre dans les grandes régions de production de vins de pays. Un tri est à faire parmi les 150 dénominations de vin de pays officiellement reconnues en France pour savoir quels sont ceux pour lesquels il convient de déposer un dossier IGP. Les vins de pays au volume confidentiel semblent d’ores et déjà hors course. La question se pose également dans certaines régions pour les vins de petites zones, dont le potentiel commercial reste limité ou certains vins de pays de département de faible notoriété. Des possibilités existent pour ces « petites » dénominations qui peuvent subsister en devenant une mention sur l’étiquette d’un IGP plus important, dans la mesure où les conditions d’utilisation de cette mention sont précisées dans le cahier des charges.
Dans les grandes régions de production françaises d’IGP, on cogite sur la segmentation de l’offre.
Le Val de Loire a opté pour une simplification radicale, en fédérant quasiment toute la production régionale sous l’IGP Val de Loire. Les quatorze vins de pays de département disparaîtraient, l’origine départementale pourrait être simplement précisée sur les étiquettes en plus de la mention Val de Loire.
Dans le sud-ouest, une réflexion est engagée pour créer une nouvelle IGP régionale dont le nom serait plus porteur que l’actuel IGP Comté Tolosan.
Dans le sud-est, les professionnels ont choisi de mettre en avant l’IGP Méditerranée, Inter-Rhône appelant même les producteurs d’AOC à diversifier leur production en se positionnant pour leur entrée de gamme sur cette IGP régionale (pour relire notre article sur le sujet, cliquez ici). InterVins Sud-est a lancé une réflexion sur le devenir des autres IGP. Les IGP de département à forte notoriété (Ardèche, Var, Bouche du Rhône..) seront vraisemblablement maintenues, les autres pourraient devenir une mention à côté de l’IGP Méditerranée.
Enfin en Languedoc, le Gard a déjà bien avancé sa réflexion en segmentant son offre IGP en trois niveaux : l’IGP Gard pour les entrées de gamme, l’IGP Pays d’Oc en vin de cépages et deux IGP de bonne notoriété pour le haut de la pyramide : Pont du Gard et Cévennes. Les vins de pays du Golf du Lion et du Duché d’Uzès ont, eux, fait le choix d’accéder à l’AOP. Dans l’Hérault, la réflexion est en cours avec peut-être le regroupement de plusieurs vins de pays de petites zones pour créer une nouvelle IGP d’envergure (Coteaux de Béziers par exemple, qui regrouperait plusieurs vins de pays autour de Béziers). L’autre solution à l’étude pour les vins de petites zones serait de devenir une mention de l’IGP Hérault. Enfin certains vins de pays à la notoriété bien établie, comme les Côtes de Thongue et les Côtes de Thau, ont d’ores et déjà décidé de déposer un dossier pour passer IGP. Dans l’Aude, la réflexion est également en cours pour le devenir des vins de pays de petite zone. A ce jour, seules les ODG Cité de Carcassonne et Coteaux de Peyriac semblent décidées à déposer un dossier IGP.
Le comité IGP de l’INAO a fait savoir à tous les ODG que la date limite de dépôt des cahiers des charges à l’INAO était fin juin 2011. L’INAO devra ensuite envoyer les dossiers à Bruxelles d’ici fin décembre 2011. Cette date limite s’entend pour les dossiers sans changement majeur. Pour les ODG qui prévoient des modifications de leurs conditions de production ou des regroupements ou extensions de zone, la date limite est avancée au 15 décembre 2010, car ces modifications obligent à des enquêtes sur le terrain. Le délai est encore plus court en cas de changement du nom de l’IGP car les dénominations actuelles des vins de pays sont enregistrées à Bruxelles. Une telle modification doit faire l’objet d’une procédure européenne d’opposition, qui exige un certain délai. La dead-line pour le dépôt des dossiers est donc fixée à septembre 2010. Enfin pour les ODG qui souhaiteraient faire appliquer le nouveau cahier des charges dès la récolte 2010, l’échéance est alors fixée au 15 mai 2010.
A l’INAO, on recommande de « faire le moins de modifications possibles pour s’assurer d’être prêts pour l’échéance de décembre 2010 ».
Si un dossier est déposé hors délai ou s’il est retoqué par la Commission européenne, pour non-conformité du cahier des charges, l’indication géographique ne peut plus être utilisée. Les vins produits entreront alors dans la catégorie des vins sans IG. L’ODG aura toujours la possibilité de redéposer un nouveau dossier avec un cahier des charges révisé, mais avec un nouveau délai pour la validation par Bruxelles.
En attendant la validation des dossiers IGP par Bruxelles, les producteurs peuvent d’ores et déjà utiliser la mention IGP sur les vins du millésime 2009. La réglementation concernant l’étiquetage est très souple. Les producteurs ont le choix entre :
- Conserver la mention vin de pays
- Utiliser la mention Indication Géographique Protégée (IGP) avec ou sans le logo IGP
- Utiliser conjointement les deux mentions « vin de pays » et IGP pour faciliter la transition chez le consommateur.
La Confédération Française des Vins de Pays (CFVP) recommande d’utiliser au plus tôt la mention ou le signe IGP pour qu’ils s’imposent dès que possible comme signe de qualité aux yeux du consommateur. La France avait d’ailleurs demandé à la Commission européenne que la mention vin de pays ne puisse plus être autorisée mais la Commission a maintenu sa position sur les trois formules d’étiquetage au choix.
D’après la réglementation européenne, quatre points fondamentaux différencient l’AOP de l’IGP

1) L’AOP doit être un nom géographique alors que l’IGP est une indication qui se réfère à une région géographique. On pourrait par exemple concevoir une IGP retsina en Grèce, retsina n’est pas une indication géographique mais se réfère à une indication géographique.

2) La qualité d’un AOP doit être liée exclusivement à son origine géographique. Pour l’IGP, elle peut provenir de son origine géographique ou de sa réputation ou d’autres caractéristiques particulières attribuables à cette origine géographique

3) L’AOP doit être élaboré dans la zone d’origine et avec des raisins provenant exclusivement de la zone géographique alors que pour l’IGP la provenance des raisins doit être à 85% de la zone géographique et l’élaboration hors de la région d’origine est autorisée.

4) Les vins AOP doivent provenir exclusivement de variétés Vitis viniféra ; les IGP peuvent être obtenus à partir de variétés de vigne Vitis vinifera ou issues d'un croisement avec d'autres espèces du genre Vitis.
 
4
Ces exigences communautaires pour le passage en IGP sont l’occasion d’une réflexion sur la réorganisation de l’offre dans les grandes régions de production de vins de pays. Un tri est à faire parmi les 150 dénominations de vin de pays officiellement reconnues en France pour savoir quels sont ceux pour lesquels il convient de déposer un dossier IGP. Les vins de pays au volume confidentiel semblent d’ores et déjà hors course. La question se pose également dans certaines régions pour les vins de petites zones, dont le potentiel commercial reste limité ou certains vins de pays de département de faible notoriété. Des possibilités existent pour ces « petites » dénominations qui peuvent subsister en devenant une mention sur l’étiquette d’un IGP plus important, dans la mesure où les conditions d’utilisation de cette mention sont précisées dans le cahier des charges.
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
Cette nouvelle dénomination IGP s’applique à tous les vins de cette catégorie de l’Union européenne. Elle devrait donc aboutir à une harmonisation de la segmentation du marché européen du vin. Précédemment chaque pays de l’Union européenne avait sa propre nomenclature : Vin de Pays en France, Vino de la Tierra en Espagne, Indicazione Geografica Tipica en Italie… Désormais, l’offre communautaire est regroupée en deux catégories pour les vins à indication géographique : les AOP et les IGP. La reconnaissance IGP par l’Union européenne assure également une protection de l’indication géographique à l’échelle internationale à l’instar de ce qui ce fait déjà pour les appellations contrôlées. Ce sigle IGP ne s’applique pas seulement au vin, il concerne beaucoup d’autres produits agro-alimentaires, ce qui, en termes de communication, donne une force de frappe considérable pour la mise en valeur de ce signe auprès des consommateurs.
En contrepartie de ces avantages, les ODG doivent adopter un nouveau système de gestion de leur indication géographique, similaire à celui des AOC. Un cahier des charges doit définir les règles de production de l’IGP (aire de production, rendement, encépagement, conduite du vignoble, techniques de vinification…). Chaque exigence du cahier des charges devra faire l’objet de contrôle, réalisés par un organisme indépendant (organisme d’inspection ou organisme certificateur). Plus le cahier des charges sera détaillé, plus le plan de contrôle sera conséquent. Autre élément important du cahier des charges : la démonstration du lien au territoire. Chaque ODG doit apporter la preuve de la spécificité de ses vins en lien avec son territoire : cela peut être une spécificité en termes de zone géographique, profil produit, d’encépagement, de notoriété, de savoir-faire….
Ces exigences communautaires pour le passage en IGP sont l’occasion d’une réflexion sur la réorganisation de l’offre dans les grandes régions de production de vins de pays. Un tri est à faire parmi les 150 dénominations de vin de pays officiellement reconnues en France pour savoir quels sont ceux pour lesquels il convient de déposer un dossier IGP. Les vins de pays au volume confidentiel semblent d’ores et déjà hors course. La question se pose également dans certaines régions pour les vins de petites zones, dont le potentiel commercial reste limité ou certains vins de pays de département de faible notoriété. Des possibilités existent pour ces « petites » dénominations qui peuvent subsister en devenant une mention sur l’étiquette d’un IGP plus important, dans la mesure où les conditions d’utilisation de cette mention sont précisées dans le cahier des charges.
Dans les grandes régions de production françaises d’IGP, on cogite sur la segmentation de l’offre.
Le Val de Loire a opté pour une simplification radicale, en fédérant quasiment toute la production régionale sous l’IGP Val de Loire. Les quatorze vins de pays de département disparaîtraient, l’origine départementale pourrait être simplement précisée sur les étiquettes en plus de la mention Val de Loire.
Dans le sud-ouest, une réflexion est engagée pour créer une nouvelle IGP régionale dont le nom serait plus porteur que l’actuel IGP Comté Tolosan.
Dans le sud-est, les professionnels ont choisi de mettre en avant l’IGP Méditerranée, Inter-Rhône appelant même les producteurs d’AOC à diversifier leur production en se positionnant pour leur entrée de gamme sur cette IGP régionale (pour relire notre article sur le sujet, cliquez ici). InterVins Sud-est a lancé une réflexion sur le devenir des autres IGP. Les IGP de département à forte notoriété (Ardèche, Var, Bouche du Rhône..) seront vraisemblablement maintenues, les autres pourraient devenir une mention à côté de l’IGP Méditerranée.
Enfin en Languedoc, le Gard a déjà bien avancé sa réflexion en segmentant son offre IGP en trois niveaux : l’IGP Gard pour les entrées de gamme, l’IGP Pays d’Oc en vin de cépages et deux IGP de bonne notoriété pour le haut de la pyramide : Pont du Gard et Cévennes. Les vins de pays du Golf du Lion et du Duché d’Uzès ont, eux, fait le choix d’accéder à l’AOP. Dans l’Hérault, la réflexion est en cours avec peut-être le regroupement de plusieurs vins de pays de petites zones pour créer une nouvelle IGP d’envergure (Coteaux de Béziers par exemple, qui regrouperait plusieurs vins de pays autour de Béziers). L’autre solution à l’étude pour les vins de petites zones serait de devenir une mention de l’IGP Hérault. Enfin certains vins de pays à la notoriété bien établie, comme les Côtes de Thongue et les Côtes de Thau, ont d’ores et déjà décidé de déposer un dossier pour passer IGP. Dans l’Aude, la réflexion est également en cours pour le devenir des vins de pays de petite zone. A ce jour, seules les ODG Cité de Carcassonne et Coteaux de Peyriac semblent décidées à déposer un dossier IGP.
Le comité IGP de l’INAO a fait savoir à tous les ODG que la date limite de dépôt des cahiers des charges à l’INAO était fin juin 2011. L’INAO devra ensuite envoyer les dossiers à Bruxelles d’ici fin décembre 2011. Cette date limite s’entend pour les dossiers sans changement majeur. Pour les ODG qui prévoient des modifications de leurs conditions de production ou des regroupements ou extensions de zone, la date limite est avancée au 15 décembre 2010, car ces modifications obligent à des enquêtes sur le terrain. Le délai est encore plus court en cas de changement du nom de l’IGP car les dénominations actuelles des vins de pays sont enregistrées à Bruxelles. Une telle modification doit faire l’objet d’une procédure européenne d’opposition, qui exige un certain délai. La dead-line pour le dépôt des dossiers est donc fixée à septembre 2010. Enfin pour les ODG qui souhaiteraient faire appliquer le nouveau cahier des charges dès la récolte 2010, l’échéance est alors fixée au 15 mai 2010.
A l’INAO, on recommande de « faire le moins de modifications possibles pour s’assurer d’être prêts pour l’échéance de décembre 2010 ».
Si un dossier est déposé hors délai ou s’il est retoqué par la Commission européenne, pour non-conformité du cahier des charges, l’indication géographique ne peut plus être utilisée. Les vins produits entreront alors dans la catégorie des vins sans IG. L’ODG aura toujours la possibilité de redéposer un nouveau dossier avec un cahier des charges révisé, mais avec un nouveau délai pour la validation par Bruxelles.
En attendant la validation des dossiers IGP par Bruxelles, les producteurs peuvent d’ores et déjà utiliser la mention IGP sur les vins du millésime 2009. La réglementation concernant l’étiquetage est très souple. Les producteurs ont le choix entre :
- Conserver la mention vin de pays
- Utiliser la mention Indication Géographique Protégée (IGP) avec ou sans le logo IGP
- Utiliser conjointement les deux mentions « vin de pays » et IGP pour faciliter la transition chez le consommateur.
La Confédération Française des Vins de Pays (CFVP) recommande d’utiliser au plus tôt la mention ou le signe IGP pour qu’ils s’imposent dès que possible comme signe de qualité aux yeux du consommateur. La France avait d’ailleurs demandé à la Commission européenne que la mention vin de pays ne puisse plus être autorisée mais la Commission a maintenu sa position sur les trois formules d’étiquetage au choix.
D’après la réglementation européenne, quatre points fondamentaux différencient l’AOP de l’IGP

1) L’AOP doit être un nom géographique alors que l’IGP est une indication qui se réfère à une région géographique. On pourrait par exemple concevoir une IGP retsina en Grèce, retsina n’est pas une indication géographique mais se réfère à une indication géographique.

2) La qualité d’un AOP doit être liée exclusivement à son origine géographique. Pour l’IGP, elle peut provenir de son origine géographique ou de sa réputation ou d’autres caractéristiques particulières attribuables à cette origine géographique

3) L’AOP doit être élaboré dans la zone d’origine et avec des raisins provenant exclusivement de la zone géographique alors que pour l’IGP la provenance des raisins doit être à 85% de la zone géographique et l’élaboration hors de la région d’origine est autorisée.

4) Les vins AOP doivent provenir exclusivement de variétés Vitis viniféra ; les IGP peuvent être obtenus à partir de variétés de vigne Vitis vinifera ou issues d'un croisement avec d'autres espèces du genre Vitis.
 
5
Dans les grandes régions de production françaises d’IGP, on cogite sur la segmentation de l’offre.
Le Val de Loire a opté pour une simplification radicale, en fédérant quasiment toute la production régionale sous l’IGP Val de Loire. Les quatorze vins de pays de département disparaîtraient, l’origine départementale pourrait être simplement précisée sur les étiquettes en plus de la mention Val de Loire.
Dans le sud-ouest, une réflexion est engagée pour créer une nouvelle IGP régionale dont le nom serait plus porteur que l’actuel IGP Comté Tolosan.
Dans le sud-est, les professionnels ont choisi de mettre en avant l’IGP Méditerranée, Inter-Rhône appelant même les producteurs d’AOC à diversifier leur production en se positionnant pour leur entrée de gamme sur cette IGP régionale (pour relire notre article sur le sujet, cliquez ici). InterVins Sud-est a lancé une réflexion sur le devenir des autres IGP. Les IGP de département à forte notoriété (Ardèche, Var, Bouche du Rhône..) seront vraisemblablement maintenues, les autres pourraient devenir une mention à côté de l’IGP Méditerranée.
Enfin en Languedoc, le Gard a déjà bien avancé sa réflexion en segmentant son offre IGP en trois niveaux : l’IGP Gard pour les entrées de gamme, l’IGP Pays d’Oc en vin de cépages et deux IGP de bonne notoriété pour le haut de la pyramide : Pont du Gard et Cévennes. Les vins de pays du Golf du Lion et du Duché d’Uzès ont, eux, fait le choix d’accéder à l’AOP. Dans l’Hérault, la réflexion est en cours avec peut-être le regroupement de plusieurs vins de pays de petites zones pour créer une nouvelle IGP d’envergure (Coteaux de Béziers par exemple, qui regrouperait plusieurs vins de pays autour de Béziers). L’autre solution à l’étude pour les vins de petites zones serait de devenir une mention de l’IGP Hérault. Enfin certains vins de pays à la notoriété bien établie, comme les Côtes de Thongue et les Côtes de Thau, ont d’ores et déjà décidé de déposer un dossier pour passer IGP. Dans l’Aude, la réflexion est également en cours pour le devenir des vins de pays de petite zone. A ce jour, seules les ODG Cité de Carcassonne et Coteaux de Peyriac semblent décidées à déposer un dossier IGP.
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
 
6
Le comité IGP de l’INAO a fait savoir à tous les ODG que la date limite de dépôt des cahiers des charges à l’INAO était fin juin 2011. L’INAO devra ensuite envoyer les dossiers à Bruxelles d’ici fin décembre 2011. Cette date limite s’entend pour les dossiers sans changement majeur. Pour les ODG qui prévoient des modifications de leurs conditions de production ou des regroupements ou extensions de zone, la date limite est avancée au 15 décembre 2010, car ces modifications obligent à des enquêtes sur le terrain. Le délai est encore plus court en cas de changement du nom de l’IGP car les dénominations actuelles des vins de pays sont enregistrées à Bruxelles. Une telle modification doit faire l’objet d’une procédure européenne d’opposition, qui exige un certain délai. La dead-line pour le dépôt des dossiers est donc fixée à septembre 2010. Enfin pour les ODG qui souhaiteraient faire appliquer le nouveau cahier des charges dès la récolte 2010, l’échéance est alors fixée au 15 mai 2010.
A l’INAO, on recommande de « faire le moins de modifications possibles pour s’assurer d’être prêts pour l’échéance de décembre 2010 ».
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
 
7
Si un dossier est déposé hors délai ou s’il est retoqué par la Commission européenne, pour non-conformité du cahier des charges, l’indication géographique ne peut plus être utilisée. Les vins produits entreront alors dans la catégorie des vins sans IG. L’ODG aura toujours la possibilité de redéposer un nouveau dossier avec un cahier des charges révisé, mais avec un nouveau délai pour la validation par Bruxelles.
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
 
8
En attendant la validation des dossiers IGP par Bruxelles, les producteurs peuvent d’ores et déjà utiliser la mention IGP sur les vins du millésime 2009. La réglementation concernant l’étiquetage est très souple. Les producteurs ont le choix entre :
- Conserver la mention vin de pays
- Utiliser la mention Indication Géographique Protégée (IGP) avec ou sans le logo IGP
- Utiliser conjointement les deux mentions « vin de pays » et IGP pour faciliter la transition chez le consommateur.
La Confédération Française des Vins de Pays (CFVP) recommande d’utiliser au plus tôt la mention ou le signe IGP pour qu’ils s’imposent dès que possible comme signe de qualité aux yeux du consommateur. La France avait d’ailleurs demandé à la Commission européenne que la mention vin de pays ne puisse plus être autorisée mais la Commission a maintenu sa position sur les trois formules d’étiquetage au choix.
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
 
9
D’après la réglementation européenne, quatre points fondamentaux différencient l’AOP de l’IGP

1) L’AOP doit être un nom géographique alors que l’IGP est une indication qui se réfère à une région géographique. On pourrait par exemple concevoir une IGP retsina en Grèce, retsina n’est pas une indication géographique mais se réfère à une indication géographique.

2) La qualité d’un AOP doit être liée exclusivement à son origine géographique. Pour l’IGP, elle peut provenir de son origine géographique ou de sa réputation ou d’autres caractéristiques particulières attribuables à cette origine géographique

3) L’AOP doit être élaboré dans la zone d’origine et avec des raisins provenant exclusivement de la zone géographique alors que pour l’IGP la provenance des raisins doit être à 85% de la zone géographique et l’élaboration hors de la région d’origine est autorisée.

4) Les vins AOP doivent provenir exclusivement de variétés Vitis viniféra ; les IGP peuvent être obtenus à partir de variétés de vigne Vitis vinifera ou issues d'un croisement avec d'autres espèces du genre Vitis.
Le passage de vin de pays à IGP est un changement de statut : les vins de pays, qui faisaient partie de la famille des vins de table, entrent désormais dans la catégorie des vins à indication géographique. L’IGP est un sigle officiel de reconnaissance de qualité, mis en place au niveau européen. De ce fait, les vins de pays qui étaient gérés jusqu’ici par France Agrimer passent sous le giron de l’INAO, organisme français en charge de la gestion de tous les signes de la qualité et de l’origine. Un comité IGP vins a été crée au sein de l’institut pour gérer les problèmes spécifiques des vins IGP.
Cette nouvelle dénomination IGP s’applique à tous les vins de cette catégorie de l’Union européenne. Elle devrait donc aboutir à une harmonisation de la segmentation du marché européen du vin. Précédemment chaque pays de l’Union européenne avait sa propre nomenclature : Vin de Pays en France, Vino de la Tierra en Espagne, Indicazione Geografica Tipica en Italie… Désormais, l’offre communautaire est regroupée en deux catégories pour les vins à indication géographique : les AOP et les IGP. La reconnaissance IGP par l’Union européenne assure également une protection de l’indication géographique à l’échelle internationale à l’instar de ce qui ce fait déjà pour les appellations contrôlées. Ce sigle IGP ne s’applique pas seulement au vin, il concerne beaucoup d’autres produits agro-alimentaires, ce qui, en termes de communication, donne une force de frappe considérable pour la mise en valeur de ce signe auprès des consommateurs.
En contrepartie de ces avantages, les ODG doivent adopter un nouveau système de gestion de leur indication géographique, similaire à celui des AOC. Un cahier des charges doit définir les règles de production de l’IGP (aire de production, rendement, encépagement, conduite du vignoble, techniques de vinification…). Chaque exigence du cahier des charges devra faire l’objet de contrôle, réalisés par un organisme indépendant (organisme d’inspection ou organisme certificateur). Plus le cahier des charges sera détaillé, plus le plan de contrôle sera conséquent. Autre élément important du cahier des charges : la démonstration du lien au territoire. Chaque ODG doit apporter la preuve de la spécificité de ses vins en lien avec son territoire : cela peut être une spécificité en termes de zone géographique, profil produit, d’encépagement, de notoriété, de savoir-faire….
Ces exigences communautaires pour le passage en IGP sont l’occasion d’une réflexion sur la réorganisation de l’offre dans les grandes régions de production de vins de pays. Un tri est à faire parmi les 150 dénominations de vin de pays officiellement reconnues en France pour savoir quels sont ceux pour lesquels il convient de déposer un dossier IGP. Les vins de pays au volume confidentiel semblent d’ores et déjà hors course. La question se pose également dans certaines régions pour les vins de petites zones, dont le potentiel commercial reste limité ou certains vins de pays de département de faible notoriété. Des possibilités existent pour ces « petites » dénominations qui peuvent subsister en devenant une mention sur l’étiquette d’un IGP plus important, dans la mesure où les conditions d’utilisation de cette mention sont précisées dans le cahier des charges.
Dans les grandes régions de production françaises d’IGP, on cogite sur la segmentation de l’offre.
Le Val de Loire a opté pour une simplification radicale, en fédérant quasiment toute la production régionale sous l’IGP Val de Loire. Les quatorze vins de pays de département disparaîtraient, l’origine départementale pourrait être simplement précisée sur les étiquettes en plus de la mention Val de Loire.
Dans le sud-ouest, une réflexion est engagée pour créer une nouvelle IGP régionale dont le nom serait plus porteur que l’actuel IGP Comté Tolosan.
Dans le sud-est, les professionnels ont choisi de mettre en avant l’IGP Méditerranée, Inter-Rhône appelant même les producteurs d’AOC à diversifier leur production en se positionnant pour leur entrée de gamme sur cette IGP régionale (pour relire notre article sur le sujet, cliquez ici). InterVins Sud-est a lancé une réflexion sur le devenir des autres IGP. Les IGP de département à forte notoriété (Ardèche, Var, Bouche du Rhône..) seront vraisemblablement maintenues, les autres pourraient devenir une mention à côté de l’IGP Méditerranée.
Enfin en Languedoc, le Gard a déjà bien avancé sa réflexion en segmentant son offre IGP en trois niveaux : l’IGP Gard pour les entrées de gamme, l’IGP Pays d’Oc en vin de cépages et deux IGP de bonne notoriété pour le haut de la pyramide : Pont du Gard et Cévennes. Les vins de pays du Golf du Lion et du Duché d’Uzès ont, eux, fait le choix d’accéder à l’AOP. Dans l’Hérault, la réflexion est en cours avec peut-être le regroupement de plusieurs vins de pays de petites zones pour créer une nouvelle IGP d’envergure (Coteaux de Béziers par exemple, qui regrouperait plusieurs vins de pays autour de Béziers). L’autre solution à l’étude pour les vins de petites zones serait de devenir une mention de l’IGP Hérault. Enfin certains vins de pays à la notoriété bien établie, comme les Côtes de Thongue et les Côtes de Thau, ont d’ores et déjà décidé de déposer un dossier pour passer IGP. Dans l’Aude, la réflexion est également en cours pour le devenir des vins de pays de petite zone. A ce jour, seules les ODG Cité de Carcassonne et Coteaux de Peyriac semblent décidées à déposer un dossier IGP.
Le comité IGP de l’INAO a fait savoir à tous les ODG que la date limite de dépôt des cahiers des charges à l’INAO était fin juin 2011. L’INAO devra ensuite envoyer les dossiers à Bruxelles d’ici fin décembre 2011. Cette date limite s’entend pour les dossiers sans changement majeur. Pour les ODG qui prévoient des modifications de leurs conditions de production ou des regroupements ou extensions de zone, la date limite est avancée au 15 décembre 2010, car ces modifications obligent à des enquêtes sur le terrain. Le délai est encore plus court en cas de changement du nom de l’IGP car les dénominations actuelles des vins de pays sont enregistrées à Bruxelles. Une telle modification doit faire l’objet d’une procédure européenne d’opposition, qui exige un certain délai. La dead-line pour le dépôt des dossiers est donc fixée à septembre 2010. Enfin pour les ODG qui souhaiteraient faire appliquer le nouveau cahier des charges dès la récolte 2010, l’échéance est alors fixée au 15 mai 2010.
A l’INAO, on recommande de « faire le moins de modifications possibles pour s’assurer d’être prêts pour l’échéance de décembre 2010 ».
Si un dossier est déposé hors délai ou s’il est retoqué par la Commission européenne, pour non-conformité du cahier des charges, l’indication géographique ne peut plus être utilisée. Les vins produits entreront alors dans la catégorie des vins sans IG. L’ODG aura toujours la possibilité de redéposer un nouveau dossier avec un cahier des charges révisé, mais avec un nouveau délai pour la validation par Bruxelles.
En attendant la validation des dossiers IGP par Bruxelles, les producteurs peuvent d’ores et déjà utiliser la mention IGP sur les vins du millésime 2009. La réglementation concernant l’étiquetage est très souple. Les producteurs ont le choix entre :
- Conserver la mention vin de pays
- Utiliser la mention Indication Géographique Protégée (IGP) avec ou sans le logo IGP
- Utiliser conjointement les deux mentions « vin de pays » et IGP pour faciliter la transition chez le consommateur.
La Confédération Française des Vins de Pays (CFVP) recommande d’utiliser au plus tôt la mention ou le signe IGP pour qu’ils s’imposent dès que possible comme signe de qualité aux yeux du consommateur. La France avait d’ailleurs demandé à la Commission européenne que la mention vin de pays ne puisse plus être autorisée mais la Commission a maintenu sa position sur les trois formules d’étiquetage au choix.
D’après la réglementation européenne, quatre points fondamentaux différencient l’AOP de l’IGP

1) L’AOP doit être un nom géographique alors que l’IGP est une indication qui se réfère à une région géographique. On pourrait par exemple concevoir une IGP retsina en Grèce, retsina n’est pas une indication géographique mais se réfère à une indication géographique.

2) La qualité d’un AOP doit être liée exclusivement à son origine géographique. Pour l’IGP, elle peut provenir de son origine géographique ou de sa réputation ou d’autres caractéristiques particulières attribuables à cette origine géographique

3) L’AOP doit être élaboré dans la zone d’origine et avec des raisins provenant exclusivement de la zone géographique alors que pour l’IGP la provenance des raisins doit être à 85% de la zone géographique et l’élaboration hors de la région d’origine est autorisée.

4) Les vins AOP doivent provenir exclusivement de variétés Vitis viniféra ; les IGP peuvent être obtenus à partir de variétés de vigne Vitis vinifera ou issues d'un croisement avec d'autres espèces du genre Vitis.

0

阅读 收藏 喜欢 打印举报/Report
  

新浪BLOG意见反馈留言板 欢迎批评指正

新浪简介 | About Sina | 广告服务 | 联系我们 | 招聘信息 | 网站律师 | SINA English | 产品答疑

新浪公司 版权所有