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[转载]贵客临门了

(2012-09-26 22:09:34)
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祝贺你!你的市场会越来越大,国人也逐渐会从材料和年代中走出来!
原文地址:贵客临门了作者:july

贵客临门

 

     今天我的工作室来了28个人,都是女人,都是法国女人,都是风度极好,漂亮的法国女人!

    我的工作室还从来没有来过这么多人,站都站不开。 

    她们中我一个都不认识。她们是来看我的艺术家具的。

 

    我不会法文,幸好前几天去浙江见到了我年轻时的朋友巴斯蒂。我昨天请她帮助我写一个简单的介绍,一页纸就够。结果她写了三页,今天早晨已经在我的邮箱里了。

    我正在打印巴斯蒂写的介绍,客人们就来了。结果是我们随打,她们随拿,也是蛮有趣的。


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巴斯蒂和我在奉贤的合影,后景打车的塑像是刚刚落成的

 

    来宾中有的人在中国已经待了四五年,有的刚刚来。幸好有人会讲不错的中文,使我能大致表达了我的欢迎和谢意。

 

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右下角大脑袋是我的,我的右侧那位穿白衣服的女士中文不错

 

    我的作品现在销英国,销法国,销美国,销澳门,销香港,销台湾……就是大陆的朋友们不太欣赏。国外,包括曾经被殖民的两制中国领土的人会欣赏设计和新工艺。我们大陆的标准还停留在材料和年代。

    大陆设计不昌,和这种急功近利的标准不无关系。

 

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这是我工作室的楼上,平时只有我一个人待在这里

我的座位就在我站的地方,周围都是书,乱得很

书桌(左下角)堆在最上面的书是刚出版的介绍我母亲的文集

母亲的画像依稀可见

 

    巴斯蒂的法文介绍如下:

July Chow

 

周七月 

 

Un an après la fin de la Révolution culturelle, le 8 décembre 1978, je sortais de prison, vivant. J’y étais resté près de onze ans et y avais été condamné à mort par deux fois. Soudain, tout devenait du passé. Le ciel était bleu au-dessus de ma tête. Je pouvais affronter l’avenir.

Je suis né pendant la guerre civile. Mes parents étaient des artistes et responsables de la vie artistique dans le camp des vainqueurs. L’éducation que j’ai reçue me préparait à continuer l’œuvre de la révolution.

Mon école primaire ne comptait que des enfants de cadres. La plupart de mes camarades rêvaient d’être général. Moi, j’étais un activiste des arts : je chantais dans le chœur de l’école, je jouais dans l’équipe des tambours, je dessinais, je sculptais des sceaux, je visitais les expositions. Je voulais entrer au lycée de l’Institut central des beaux-arts. Mais l’année où j’aurais dû être admis, en raison des catastrophes du Grand Bond en avant, le lycée ne recrutait aucun élève.

Plus tard, l’année où je devais entamer des études supérieures, la Révolution culturelle commençait et je fus mis directement en prison comme contre-révolutionnaire.

En prison, la vie est sans issue. Mais entre les murs gris, j’ai pour la première fois vraiment senti et compris la beauté. Je gardais précieusement l’emballage des savonnettes, l’étiquette des chaussettes, ces menus objets empreints du souffle de la vie. On me les prenait, je les collectionnais à nouveau. Dans l’hiver glacial et neigeux où j’attendais mon exécution, j’admirais la délicatesse des flocons de neige qui tombaient à travers les barreaux serrés de la lucarne tout en haut de ma cellule, j’attendais l’éclosion d’un bourgeon  et des feuilles sur la branche humide du peuplier contre le ciel bleu.

Pendant mes cent jours d’isolement dans l’antichambre de la mort, je me récitais les poésies, je me racontais les romans, je me chantais les chansons de tous les pays dont je conservais la mémoire. Je réalisais alors que moi qui connaissais tant de formes d’art, il était vraiment dommage de mourir ainsi.

Six ans plus tard, échappé à la mort par pur miracle, je fus affecté comme chirurgien pendant deux ans à l’hôpital de la prison. La prison m’utilisa encore à toutes sortes de travaux de peine : agriculture, industrie, construction. Le seul domaine où je ne reçus aucun exercice est celui de l’art. Mon talent littéraire n’était mis en œuvre que pour rédiger les confessions de mes « fautes ». Je n’avais plus aucune compétence technique pour la création artistique.

L’espoir de commencer une nouvelle vie se transforma bientôt en désespoir de ne pouvoir jamais réaliser mon rêve de création artistique. Je me sentais enseveli sous d’épaisses couches de terre durcies par les incendies, amoncelées par les inondations. J’étais étouffé. Mon aspiration à l’art ne pourrait jamais percer cette chape.

En sortant de prison, après six mois d’un procès qui me blanchit de toute culpabilité, je reçus un emploi de cadre au ministère de la Culture. Je le refusai, et, à 32 ans, je décidai d’entrer comme apprenti au Studio de Cinéma de Pékin. Je voulais acquérir des compétences professionnelles qui me manquaient.

J’ai participé au tournage de nombreux films : « Li Siguang », « Zhi yin » et d’autres. Par la pratique, je complétais mes connaissances. Je suis aussi un de ceux qui ont participé très tôt aux coproductions avec les étrangers. J’ai participé au tournage de « L’Incendie du Palais d’été », « Le dernier empereur », « Marco Polo ». « Huo Long » (sur la fin de la vie de Puyi) a été mon premier scénario. À ma surprise, il a reçu le prix du meilleur scénario au Festival international du film de Hong Kong en 1986. J’étais le premier Chinois continental distingué dans un festival international de cinéma depuis la Révolution culturelle.

Je voyais que dans le système d’économie planifiée, je n’aurais jamais l’occasion de diriger un film au Studio de Pékin, qui ne pouvait produire que 12 films par an. J’avais suivi en cours du soir pendant trois ans la formation de l’Institut de cinéma de Pékin et obtenu le diplôme. Par un heureux hasard, j’ai gagné la confiance du cinéaste américain Alan Pakula et suis devenu le directeur chinois de son film « Spring Moon ». Je l’ai suivi trois ans aux États Unis pour tourner d’autres films et acquérir une pleine expérience de metteur en scène. Ma première expérience de réalisation télévisuelle fut comme conseiller de CBS, qui l’année suivante reçut le Prix Pulitzer, et m’en remercia.

En rentrant en Chine après la mort de Pakula dans un accident de voiture, je trouvai la production chinoise de cinéma en grande difficulté. Pour gagner ma vie, je me lançai dans la publicité, puis dans la production et la diffusion de l’audiovisuel. J’ai travaillé aussi dans la recherche et le développement des matières plastiques, ce qui m’a familiarisé avec l’usage de ces matériaux. J’ai dirigé la première succursale de Bayer’s en Chine.

Mais je n’ai jamais renoncé à mon rêve artistique. Quand Sun TV a été créée, je me suis proposé pour faire des documentaires et suis devenu directeur des programmes. Ce furent mes jours les plus heureux. J’ai créé et traduit alors plus de mille heures de programme qui ont tracé une nouvelle voie : « Histoires derrière les trésors nationaux », « Cent ans d’amour », « L’atelier de Yang Lan », « Souvenirs de la guerre de Corée » etc.

Au bout de deux ans, j’ai quitté Sun TV pour raisons personnelles. J’ai continué à travailler dans le cinéma comme scénariste, adaptateur et éditeur pour l’écran : par exemple, « Traces dans la forêt neigeuse », « Le bouddhisme en Chine », « Frères vagabonds », « Histoire secrète de Nankin » etc.

Peut-être parce que j’ai été initié à l’art dans mon enfance, dès que j’ai commencé à travailler avec des matériaux plastiques industriels contemporains, j’ai pensé à les utiliser pour créer des œuvres d’art. Tout en continuant à écrire des scénarios, je cherchais par quel langage de sculpture transparente exprimer ce que j’avais en moi. Il y a six ans seulement, j’ai découvert que « le mobilier » était le langage artistique qui pouvait aiguillonner ma passion de création.

Depuis quelques années, la création artistique d’un mobilier transparent est devenue l’essentiel de ma vie. Mon expérience des arts visuels, de la musique, mes goûts littéraires prennent une nouvelle vie dans ma tête. Désormais je sens que je n’ai plus besoin de suivre passivement les incitations extérieures, et qu’il y a en moi quantités d’inspirations qui attendent que je leur donne forme. La vie est belle !

 

L’atelier

J’aime le mobilier de style Ming car sa forme classique est l’aboutissement des efforts de création des lettrés des Song et des Ming. Sa simplicité et sa pureté sont uniques. Mais je n’aime pas le jugement moderne qui ne prise dans ce mobilier que son ancienneté et le bois plus ou moins précieux dont il est fait. On oublie sa  vraie beauté qui réside dans la ligne de son dessin.

Huit mille ans d’histoire chinoise nous ont légué de la beauté accumulée sans cesse au travers des siècles. Cette beauté ne doit pas être figée, impossible à reproduire. Mais comment faire renaître la beauté de la tradition, remettre à la mode ses objets avec leurs qualités esthétiques d’origine et un caractère vraiment contemporain ? C’est un défi.

Pour montrer que le design faisait la beauté unique du mobilier chinois ancien, j’ai exploré l’utilisation d’un matériau moderne pour créer un mobilier classique. Depuis cinquante ans en Chine, les artisans habiles sont en voie de disparition. À l’origine, je comptais devenir un artisan au sens traditionnel, mais en réalité c’est impossible. Le plastique n’est pas le bois, on le traite selon des principes totalement différents. Les contraintes techniques étaient beaucoup plus complexes que je ne l’avais imaginé. Pour créer un mobilier d’art transparent,  le principal défi était technique. Il fallait des procédés entièrement nouveaux. Je ne pouvais ni être un ébéniste qui crée entièrement sa pièce, ni trouver des artisans experts.

Au fil des années, j’ai réuni autour de moi un groupe de compagnons qui me comprennent vraiment. Ensemble, nous cherchons, nous créons, nous accumulons les expériences, les données, et nous en avons tiré beaucoup de techniques et savoir-faire originaux. Ensemble, nous avons achevé une œuvre d’art après l’autre, avec de nombreux échecs, parfois des désespoirs. Nous ressemblons assez à un atelier familial traditionnel. Nous nous entendons bien car nous sommes tous artisans faisant le même travail d’artisan de nos mains.

Pour moi, le meuble n’est qu’une forme, c’est le langage qui exprime mon sentiment de la vie. Avec mes compagnons, nous continuons à explorer la beauté de la transparence. C’est cette quête qui nous guide et marque notre existence. 

 

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