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分类: 山水游踪【游】 |
Le Jardin de la Perfection et de la Clarté (Yuan Ming Yuan)
Au nord-est et à l’est du Palais
d’Été, s’étendait un ensemble de palais impériaux des
Qing(1644-1911). D’une superficie de 346,6 hectares et de 10
kilomètres de pourtour, ce jardin fut aménagé en 1709 par
l’Empereur Kang Xi(1662-1722)
et offert à son quatrième fils qui devait bientôt monter sur le
trône, inaugurant l’ère dynastique de Yong Zheng(1723-1733). Après remaniement et agrandissement,
les travaux prirent fin pour l’essentiel en 1744 sous Qian Long,
qui ordonna plus tard la construction de deux jardins annexes, le
Jardin du Printemps (Chang Chun Yuan
Dans ce jardin appelé
jadis en Europe le «
Les Palais européens (Xi Yang Lou): Au nord-est du Yuan Ming Yuan, à l’extrémité nord du Chang Chun Yuan, se trouvaient, sur une superficie de 7 hectares, une enfilade d’édifices construits à la suisse et à la française. Mis en chantier sous Qian Long, en 1747, d’après les plans du jésuite italien Guiseppe Castiglone, peintre et fonctionnaires de la cour des Qing, et des Français Michel Benoisi et Jean-Denis Attiret, les travaux prirent fin 12 ans plus tard. Ces palais à l’européenne étaient faits essentiellement du marbre blanc, sculpté de fort beaux motifs dans le style baroque. Parmi ses sites magnifiques aménagés avec une ingéniosité qui frappait l’esprit, on trouvait entre autres l’Observatoire (Yuan Ying Guan), les Grandes Eaux (Da Shui Fa), les Cinq Kiosques en bambou (Wu Zhu Tiang) et le Regard sur les Jets d’eau (Guan Shui Fa). Celui-ci était un somptueux édifice réservé à l’Empereur Qian Long qui, assis sur son trône, pouvait admirer sur ses côtés et devant lui tout un ensemble de très beaux jets d’eau qui jaillissaient de poissons, d’oiseaux et d’autres animaux de diverses espèces distribués avec art dans le bassin, sur ses bords ou au sommet des rochers, pendant des heures d’affilée.
Ces belles constructions sont autant de chefs-d’oeuvre architecturaux de l’époque. On y remarquait curieusement certains éléments d’un cachet chinois très prononcé: la sculpture sur briques, l’emploi de tuile vernissées et un décor de briques multicolores émaillées.
L’ensemble des Palais européens eut aussi beaucoup à souffrir en 1860 et il ne reste plus aujourd’hui que des colonnes et des pans de murs sculptés.
Le jardin chinois, souvent
extension naturelle de l’habitation, est caractérisé par
l’irrégularité, l’asymétrie, la ligne courbe, le mystère,
l’originalité et l’imitation de la nature. Oeuvre d’imagination, le
jardin, conçu
Comme la peinture de paysage, avec laquelle il est intimement lié, le jardin a pour éléments essentiels l’eau et la montagne. A cela, il faut ajouter les arbres et les fleurs, l’architecture de jardin, les sentiers sinueux, les murs de clôture, les ponts et les balustrades. Sentiers et plans d’eau créent le mouvement et la variété, tandis que les montagnes, les architectures et les plantations apportent le modèle et les jeux d’ombre et de lumière.
Une autre caractéristique du jardin chinois est qu’il ne peut jamais être vu dans son ensemble à partir d’un point donné. Il se compose de sections plus ou moins isolées qui se laissent découvrir graduellement. La composition, qui n’est jamais totalement révélée, garde ainsi le charme secret de l’inconnu.
La grande variation des jardins en Chine tient aux différences de climat, de végétation et de site. Un jardin de Suzhou ne peut ressembler à un jardin de Beijing. Il faut distinguer aussi les jardins citadins des jardins à la campagne ou des retraites de montagne souvent évoquées par les peintres. Les rocailles des jardins correspondent à un intérêt très profond pour la beauté du règne minéral. La recherche de pierres aux formes étranges est devenue à partir de l’époque des Song une passion de collectionner. Ces pierres, associées à un pin ou à un bambou, se détachent en général sur le mur blanchi à la chaux, ou dans l’encadrement fantaisiste (en forme de vase, de gourde, de pétale, de lune pleine) d’une fenêtre ou d’une porte percée dans le mur blanc.